Pour la énième fois, la Fédération des chasseurs de l’Aveyron, en collaboration avec les élèves de la maison familiale MFR Valrance de Saint-Sernin-sur-Rance, a organisé une journée de capture. Leur mission ? Délocaliser les « capucins » qui occupent illégalement les lieux.
Pas d’expulsion brutale ici : à Rodez, on préfère la diplomatie. Pas question de les éliminer, mais plutôt de les reloger loin des avions, où ils ne risqueront plus de transformer un décollage en un scénario façon Looney Tunes.
Un problème national
La faune sauvage, ce n’est pas que des selfies mignons ou des documentaires émouvants. Dans les aéroports de France, c’est surtout un casse-tête permanent. Entre les oiseaux qui jouent les kamikazes et les lièvres qui rêvent de devenir contrôleurs aériens, les équipes doivent limiter les risques de collision pour garantir la sécurité des vols. Et agir vite, car un pilote qui signale un lièvre sur le tarmac ne fait pas vraiment rire la tour de contrôle…
Chien d’arrêt et filet à papillons XXL
Le protocole, bien rodé, ressemble à une chasse au trésor version animalière. Aidés de chiens d’arrêt, les « chasseurs » traquent les lièvres, les guidant vers des filets tendus stratégiquement. Une fois les fuyards piégés, c’est une course contre la montre pour les immobiliser sans leur faire de mal, les glisser dans une cage de transport, et les déposer dans un lieu plus paisible où ils pourront batifoler sans risque de carambolage avec un aéronef.
Bilan de la journée : deux lièvres capturés et relogés. Une maigre récolte, diront certains ? Peut-être. Mais à Rodez, on préfère la méthode douce et les petites victoires. Et quelque chose nous dit que ces lièvres, eux, ont bien mérité leur nouveau départ. Quant à la piste, elle peut désormais accueillir en toute sécurité ses véritables stars : les avions !
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