Philippe Car est seul en scène, enfin presque… accompagné par un musicien joueur de kora et un manipulateur, qui fait apparaître et disparaître accessoires et éléments de décors. Il déroule le fil de l’existence d’Edmond Rostand, de sa naissance à sa mort, les rencontres qui ont changé sa vie, ses premières expériences d’auteur jusqu’aux réalisations de ses propres spectacles.
Nous vivons les rencontres capitales que fit Edmond, ses premières expériences d’auteur et sa carrière de réalisateur de ses propres spectacles. Les scènes sont souvent l’occasion d’entendre les plus beaux passages de ses pièces et de jouer tous les personnages principaux, Cyrano, l’Aiglon, les animaux de Chantecler… Avec un découpage très cinématographique, la mise en scène se déploie dans un rythme haletant, mêlant marionnettes, théâtre d’ombres, mimes, images projetées et archives sonores.
C’est un double hommage, à l’homme et à son œuvre, que Philippe Car imagine ici. À l’homme d’abord, provençal comme lui et né à Marseille en 1868, qui va peu à peu se tourner vers la poésie et le théâtre et connaître le succès, à l’âge de 29 ans, avec Cyrano de Bergerac. À l’œuvre ensuite, méconnue, oubliée, si ce n’est ce fameux Cyrano, si merveilleux et truculent Gascon que seul un méridional pouvait inventer.

Philippe Car signe une incroyable épopée-performance, à la fois onirique et poétique !
Ce spectacle est un biopic. « J’interprète plus de 40 personnages (en comptant les animaux…) dont les corps et les voix apparaissent comme par magie sur les planches. Celui d’Edmond y existe intensément, avec sa passion pour l’écriture et les doutes qui l’habitent… Le découpage est très « cinéma » : séquences très courtes, longues scènes, « fondus-enchainés ». À travers de nombreuses formes scéniques : marionnettes, ombre, mime, textes enregistrés, images projetées, archives cinéma et sonores… La musique est omniprésente, kora, contre-calebasse, flutes, percussions et voix, Nicolas Paradis forme un véritable orchestre à lui tout seul. Et un décor sonore plonge les spectateurs dans un espace réel et irréel. Objets, mobilier et décor apparaissent et disparaissent comme par magie : un théâtre à roulette avec rideau rouge et écran, une table de loge avec des têtes coiffées de grands chapeaux, de perruques et de faux nez et des tas d’accessoires… Le public est tenu en haleine. Il rit, il pleure… » explique Philippe Car.
Tout public. Durée : 1h25. Réservez vos places à l’accueil de la MJC, au 05 65 67 01 13 ou sur la billetterie en ligne.