Le centre d’incendie et de secours de Saint-Rome-de-Tarn, un feuilleton en cinq épisodes 

Ce week-end, avec l’installation du nouveau centre d’incendie et de secours à la zone Saint Ferréols II (lieu 5 sur la carte cadastrale), la commune de Saint-Rome-de-Tarn réceptionne sa nouvelle caserne. La cinquième du nom depuis la renaissance en 1948 de cette salutaire et bénéfique organisation de secours. 

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La réception par le maire Henri Merle du premier équipement (DR)

Rappelons que, dès 1865, les sapeurs-pompiers étaient présents dans la bourgade puisqu’une dépense de 250 F est enregistrée pour la fourniture de casques, blouses et ceintures pour 25 hommes. Dans une actualité plus récente, les notes du regretté correspondant du Midi Libre René Abric mentionnent le détail de diverses informations relatives à l’historique des cinq déménagements de ce bâtiment. 

Le plan cadastral (DR)

Un feuilleton à l’image de la pièce de théâtre l’Arlésienne d’Alphonse Daudet en cinq tableaux elle aussi. Point de départ, le 12 octobre 1949 (lieu 1), pour loger la pompe à incendie et le camion en rez-de-chaussée de l’ancienne mairie, avenue Denis Affre. Un achat par la mairie de ces locaux occupés par Élie Gavalda, menuisier et Emile Marcillac transporteur. 

Puis, le 5 décembre 1951 avec l’acquisition par la commune, au titre d’utilité publique, à Henri Merle du garage situé en rez-de-chaussée de l’immeuble Bonal place du Ravelin, pour servir de nouvelle caserne (lieu 2). Prix de 400.000 F. 

Ensuite, le 27 septembre 1965, vote de l’acquisition de l’immeuble Bonami avenue du Lévejac  (lieu 3). Le centre de secours de Saint-Rome doit être doté d’un camion-citerne rural et d’une ambulance. Il y a lieu de prévoir l’aménagement d’un nouveau dépôt, l’actuel se révélant trop exigu. À cet effet est étudié la possibilité d’un aménagement à l’ancien temple des protestants désaffecté au culte depuis plusieurs années et qui est propriété de la commune. Au premier étage du bâtiment, le logement appartenant aux héritiers Alphonse Bonami qui en date du 30 janvier 1965 se sont engagés à le vendre pour la somme de 3.000 F. Cette décision va entraîner la démolition du temple et la construction d’un mur de séparation avec l’immeuble Galzin. 

La démolition de l’ancienne cave distillerie (DR)

Finalement c’est en 1972 que sera organisé le transfert depuis l’ancien garage situé place du Ravelin. À son tour, avec le développement des dotations en matériel et véhicules, ce site se révélera trop exigu et, une nouvelle fois sans possibilité d’agrandissements. Nous sommes en 1986, le regretté Pierre Montés, maire visionnaire, présentait un plan de construction à la nouvelle zone artisanale de Saint Ferréols I. Un projet non retenu au bénéfice du réaménagement de l’ancienne coopérative de distillerie avenue Denis Affre (lieu 4). 

C’est le 20 août 1987 que ce nouveau centre sera opérationnel. D’un coût de 690.000 F, il bénéficiera des participations du département et des communes desservies par le centre. Aujourd’hui, à son tour, ce bâtiment, devenu insuffisant, voire étriqué, doit être abandonné pour un nouveau déménagement.

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Les véhicules devant le nouveau centre. (DR)
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