Voilà quelques semaines que l’actualité nationale et internationale proposait de découvrir la réouverture après travaux de la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris. Chacun se souvient des inoubliables images de la chute de la flèche le lundi 15 avril 2019 et des colossaux dégâts constatés.
Aujourd’hui, après les reportages sur son ouverture au public, les habitants de Saint-Romaine-de-Tarn, patrie de Mgr Affre, s’interrogent : qu’en est-il de la chapelle Saint-Denis ? Pas facile d’obtenir une réponse malgré les nombreuses images diffusées sur les chaînes de télévision ou dans la presse spécialisée. Une seule solution, aller voir sur place et pour cela bien vouloir patienter pour obtenir le fameux sésame de visite.
Un travail de bénédictin réalisé par Didier Vaysset qui se partage entre le Terral et la capitale. Alors les nouvelles sont à l’image des faramineux travaux entrepris et prestement réalisés. Superbe restauration de la chapelle du pourtour du chœur située la deuxième en partant de la droite est nommée « Des Huiles ». Car dans une armoire y sont conservées les huiles saintes : celle des catéchumènes, des malades et du saint chrême. On y trouve des peintures murales représentant la vie de Saint-Denis, des médaillons au pélican et aux armes de Mgr Affre et son cénotaphe.
En effet, Mgr Affre fut inhumé dans une crypte sous le chœur de la cathédrale, un monument à sa mémoire signé Auguste-Hyacinthe Debay (1804-1865) se dresse dans cette chapelle. Un cénotaphe, c’est-à-dire un tombeau sans corps.

À noter que son cœur déposé dans une urne fut confié pour être gardé dans la chapelle Saint-Joseph-des-Carmes. Le bas-relief qui représente les circonstances de sa mort le 26 juin 1848 victime de la charité pour son troupeau né le 28 septembre 1795, présente lui aussi un nouvel aspect à l’image de l’admirable cathédrale ; des restaurations plus particulièrement appréciées par les Saint-Romains qui, n’en doutons pas, iront constater sur place.