Dans ce match de reprise attendu après quinze jours de coupure, Rodez Rugby n’a pas laissé de place au doute. Dès la première action, les Ruthénois ont imposé leur rythme, enchaînant une dizaine de temps de jeu pour un premier essai spectaculaire. Vaffier, en maître d’orchestre, a servi Christophe qui a aplati en bonne position. Ce coup de massue initial a donné le ton.
À la 13e minute, Bel fait une relance fulgurante depuis ses 22 mètres, effaçant plusieurs défenseurs avant de transmettre à Cazals, qui a conclu en coin. Quatre minutes plus tard, Vaffier, encore lui, a percé la défense pour offrir un nouvel essai à Christophe. Avec la précision de Miquel au pied, le score s’envolait déjà à 27-0 à la 23e minute.
Malgré un sursaut de Saint Cernin, Rodez a maintenu la pression. Bel, servi sur l’aile à la 39e minute, a débordé pour offrir un essai à Venter entre les poteaux. Les locaux ont cependant sauvé l’honneur avant la pause grâce à Lacipierre, réduisant l’écart à 34-7.
Une seconde mi-temps maîtrisée malgré la réaction cantalienne
À la reprise, Saint Cernin a tenté de se relancer avec plus d’engagement. Mais Rodez a rapidement calmé leurs ardeurs : à la 45e, Cazals a intercepté un ballon au milieu du terrain pour filer marquer entre les poteaux. Les visiteurs, toujours aussi efficaces, ont continué de produire un jeu léché, récompensé par un essai de Bec à la 55e minute, portant le score à 48-7.
Les Cantalous, loin de baisser les bras, ont riposté avec deux essais. À la 56e, Poumeyrol a profité d’une erreur ruthénoise pour inscrire son essai, et Capel a marqué en force à la 71e minute après une pénaltouche bien négociée. Mais cela n’a pas suffi à inverser la tendance.
Un collectif prêt pour les phases finales
Ce succès net (48-19) confirme la forme de Rodez Rugby, qui a montré une belle maîtrise collective et une efficacité redoutable. Les joueurs semblent prêts à aborder les phases finales avec ambition, à condition de maintenir ce sérieux et cette qualité de jeu.

Prochain rendez-vous dimanche prochain, au stade Paul Lignon, pour la réception de Figeac.