Depuis la rentrée 2024, des rumeurs circulaient quant à une possible suppression de classe. Malheureusement, cette menace est aujourd’hui confirmée : si l’effectif prévu pour septembre 2025 reste inférieur à 46 élèves (hors très petite section), l’école pourrait voir l’une de ses trois classes disparaître.
Une telle réorganisation bouleverserait l’organisation pédagogique, contraignant l’équipe enseignante à gérer huit à neuf niveaux répartis en seulement deux classes au lieu de trois. Un scénario qui inquiète parents et enseignants, tant il remet en cause la qualité de l’enseignement et les conditions d’apprentissage des enfants.
Une école en péril ?
L’école de Nant est pourtant un établissement reconnu pour la qualité de son encadrement. L’investissement des enseignants, les méthodes pédagogiques mises en place, la restauration scolaire et les conditions d’apprentissage sont autant d’atouts que les habitants ne veulent pas voir mis en péril par une fermeture de classe.
« Nous craignons une dégradation des conditions d’enseignement, qui pourrait également affecter l’attractivité du village », expliquent les membres de l’APE. Avec un peu plus de 1 000 habitants, Nant est une commune dynamique, mais la perte d’une classe pourrait fragiliser son équilibre en dissuadant de nouvelles familles de s’y installer.
Une pétition pour sauver l’école
Pour faire entendre leur voix, les parents d’élèves ont lancé une pétition intitulée « Sauvons notre école, sauvons l’avenir de nos enfants ! ». Elle appelle à une large mobilisation des habitants, commerçants, artisans et associations du village.
« Nous avons besoin du soutien de tous pour montrer à l’Académie que cette école est essentielle à notre village », souligne l’APE. Les signatures récoltées seront adressées aux autorités compétentes afin de plaider en faveur du maintien des trois classes.
Au-delà de la simple organisation scolaire, c’est aussi le dynamisme et l’avenir de Nant qui sont en jeu. Pour les parents, il est essentiel que les enfants puissent continuer à bénéficier de conditions d’apprentissage adaptées et que l’école reste un atout pour le territoire.