Annoncée en congé pour une semaine à partir du 11 mars, la réouverture était prévue ce même jour. Pourtant, les clients ont découvert avec stupeur une affichette sur la vitrine, informant de la fermeture définitive de ce commerce de proximité, pourtant apprécié de tous.
Si les raisons exactes de cette cessation d’activité n’ont pas été communiquées, il semble que la boulangerie ait subi de plein fouet les difficultés économiques qui touchent de nombreuses entreprises, notamment en zone rurale. La hausse des coûts des matières premières, l’explosion des factures d’énergie et l’inflation généralisée pèsent lourdement sur les artisans et commerçants, mettant en péril la pérennité de leurs activités.
Cette fermeture s’ajoute à la vague croissante de défaillances d’entreprises qui affecte l’économie locale et nationale.
Un manque à combler pour les habitants
Si la disparition de cette boulangerie crée un véritable vide dans le quotidien des habitants, une solution temporaire existe : l’épicerie de la place du Ravelin continuera d’assurer la vente de pains et de viennoiseries. Néanmoins, cette alternative ne remplacera pas complètement le service et le choix qu’offrait la boulangerie-pâtisserie.

La situation devrait être évoquée lors de la prochaine réunion du conseil municipal, prévue ce jeudi 20 mars à 20h30. Il est fort probable que des pistes de réflexion soient engagées pour trouver une solution pérenne à ce manque et soutenir le commerce de proximité, indispensable au dynamisme du village.
Dans l’attente d’une éventuelle reprise ou d’une nouvelle initiative, Saint-Rome-de-Tarn perd un pan de son quotidien et de son attrait commerçant, un coup dur pour les habitants et l’économie locale.