Samedi 15 mars 2025, une dangereuse course-poursuite a eu lieu à Villefranche-de-Rouergue. Les gendarmes de la Brigade Motorisée (BMO) ont tenté de contrôler un conducteur au volant d’un Citroën Picasso, mais celui-ci a refusé d’obtempérer, prenant la fuite à vive allure.
Quelques minutes plus tard, le véhicule a été retrouvé sur un parking à Capdenac-Gare. Sur place, les militaires ont découvert le fuyard dissimulé sous une autre voiture, tentant d’échapper à son interpellation. Manifestement en état d’ébriété et agressif, l’individu a refusé de décliner son identité ainsi que de se soumettre aux tests d’alcoolémie et de stupéfiants. Les gendarmes ont finalement eu recours à la reconnaissance faciale pour l’identifier.
Les vérifications ont permis de révéler un profil inquiétant : son permis de conduire était déjà suspendu et il faisait l’objet d’une fiche de recherche pour violences et menaces de mort à l’encontre de son ex-compagne.
Une lourde condamnation
Placée en garde à vue, cette personne a été jugée en Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité (CRPC). Pour ses infractions commises en Aveyron, il a été condamné à 8 mois de prison ferme, avec une annulation définitive de son permis de conduire. Mais son passif judiciaire ne s’arrêtait pas là. Il a également écopé de 8 mois supplémentaires pour des délits commis en Gironde et pourrait voir sa peine encore s’alourdir, avec 6 mois en attente pour des infractions en Meurthe-et-Moselle.
À l’issue de son jugement, l’individu a été immédiatement conduit à la maison d’arrêt de Druelle, où il purgera sa peine.
