Deux Aveyronnais élus au Conseil fédéral des Écologistes

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Sarah Bonvalet-Younès et Léon Thébault-Maviel (DR)

Léon Thébault-Maviel, originaire de Marcillac-Vallon, et Sarah Bonvalet-Younès, de Rodez, ont été élus cette semaine au Conseil fédéral des Écologistes, à l’occasion du congrès 2025 du parti. Ce mandat, d’une durée de trois ans, marque une première pour l’Aveyron avec deux représentants issus du département au sein de cette instance nationale.

Le Conseil fédéral, qualifié de « parlement national des Écologistes », joue un rôle central dans l’organisation interne du mouvement. Il est en charge de proposer, débattre et voter les grandes orientations politiques et stratégiques du parti à l’échelle nationale.

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Dans un communiqué, la fédération aveyronnaise des Écologistes s’est félicitée de cette double élection : « Les Écologistes Aveyron se réjouissent de la présence de deux Aveyronnais au sein du Conseil fédéral, une première pour notre département. Nous apportons tout notre soutien à Léon Thébault-Maviel et à Sarah Bonvalet-Younès qui défendront avec conviction les thématiques propres à notre région et à notre territoire. »

Pour Léon Thébault-Maviel, cette élection représente un engagement fort : « Je suis très fier d’avoir été élu par les militants de notre région pour les représenter à Paris et porter les sujets de notre territoire. Je défendrai en particulier les ruralités pour apporter des réponses concrètes sur l’accès à la santé, les mobilités, la crise agricole, ou le développement économique local. » Il ajoute : « Les Écologistes sont prêts à gouverner, comme le montre l’excellent travail de nos maires ou de nos parlementaires, et c’est cette dynamique à laquelle je souhaite participer. »

De son côté, Sarah Bonvalet-Younès insiste sur les enjeux sociaux liés à la transition écologique : « Lors de ce mandat je souhaite continuer à porter une écologie sociale et solidaire. Parce que ce sont les plus défavorisés qui seront les premières victimes du changement climatique, nous ne pourrons pas réduire les inégalités sociales sans lutter contre le dépassement des limites planétaires. » Elle conclut : « Notre objectif est de construire une écologie populaire et ancrée dans tous les territoires. »