À moins d’une heure de Millau, sur les hauteurs du Causse Méjean, une poignée de chevaux sauvages vit en semi-liberté dans un décor de steppe. Ces robustes équidés sont les derniers représentants d’une espèce ancestrale : les chevaux de Przewalski. Une escapade dépaysante et pleine de sens, à la découverte d’un projet de sauvegarde unique en Europe.
C’est un spectacle hors du temps qui s’offre aux visiteurs du Causse Méjean, sur le site du Villaret (commune de Hures-la-Parade, à 48 km de Millau). Ici vit en semi-liberté un troupeau de robustes petits chevaux à la robe isabelle, au dos zébré d’une raie brune. Ce sont des chevaux de Przewalski, appelés « takhi » en mongol – les seuls chevaux au monde à n’avoir jamais été domestiqués, considérés comme les lointains cousins de nos chevaux actuels. Ces équidés sauvages, probablement ceux peints sur les parois de la grotte de Lascaux, ont bien failli disparaître à jamais : le dernier Przewalski sauvage a été aperçu en 1969 et l’espèce a été…