En visite ce jeudi matin au collège Jean d’Alembert de Sévérac-d’Aveyron, le député de la 3e circonscription de l’Aveyron, Jean-François Rousset, a participé à la minute de silence en hommage à Mélanie Grapinet, assistante d’éducation au collège François-Dolto de Nogent (Haute-Marne), tragiquement décédée le 10 juin dernier après avoir été agressée par un élève de 14 ans.
Accompagné d’Edmond Gros, maire de Sévérac-d’Aveyron, le parlementaire a exprimé son émotion et sa solidarité envers les proches de la victime : « Mes pensées vont à ses proches, sa famille ainsi qu’à ses collègues », a-t-il déclaré. Il a souligné que ce moment de recueillement collectif était aussi un acte fort de refus de l’indifférence et un témoignage de son attachement aux valeurs de l’école et à celles et ceux qui la font vivre au quotidien.
Au-delà de cette commémoration, cette visite fut également l’occasion pour le député d’échanger avec la communauté éducative du collège, notamment avec la principale, Mme Besombes, autour d’un enjeu majeur : la santé mentale des jeunes.
Il faut rapidement mettre le Sud-Aveyron en ordre de marche dans le cadre du plan national 2025 pour la santé mentale »
Jean-François Rousset

« Cette année 2025 est placée sous le signe de la santé mentale, un enjeu national que je souhaite porter avec force sur notre territoire », a indiqué Jean-François Rousset. Il a ainsi évoqué la nécessité d’améliorer la prise en charge des élèves, en mobilisant l’ensemble des dispositifs existants : infirmières scolaires, psychologues de l’Éducation nationale, maisons des adolescents, etc. Une approche qu’il souhaite inclusive, impliquant également les familles.
Le député a profité de cette rencontre pour partager ses réflexions plus larges sur la santé mentale dans le département : « Notre beau département rural, reconnu pour sa qualité de vie, n’échappe pas à cette problématique. Elle est parfois plus difficile à identifier, souvent par pudeur, mais elle touche toutes les tranches de la population, y compris nos agriculteurs. »
Pour Jean-François Rousset, il est désormais urgent de créer du lien entre tous les acteurs de la santé mentale, qu’ils soient publics ou privés, et de dépasser les cloisonnements administratifs. « Il est temps de mettre toutes ces énergies au service des citoyens qui en ont besoin. Il faut rapidement mettre le Sud-Aveyron en ordre de marche dans le cadre du plan national 2025 pour la santé mentale. »