Le 1er novembre, la Toussaint célèbre tous les saints, connus ou inconnus, et rend hommage à leurs vies exemplaires. Le lendemain, 2 novembre, les fidèles commémorent tous les défunts, un temps de prière et de souvenir pour ceux qui nous ont quittés, mais aussi un moment d’espérance dans la résurrection.
Ces deux fêtes trouvent leurs racines dans les premiers siècles du christianisme, dans la dévotion des premiers chrétiens aux martyrs, avant que l’abbé Odilon de Cluny n’instaure, au XIe siècle, une journée dédiée aux morts, fixée au 2 novembre. Cette tradition s’est ensuite généralisée à toute l’Église.
Dans les paroisses Saint-Amans du Larzac, Saint-Jean XXIII, Saint-Martin Muse et Raspes et Saint-Pierre Tarn et Causse, pas moins de dix messes et autant de temps de prière dans les cimetières ont été proposés aux fidèles, moments de recueillement et de mémoire partagée.
Ce dimanche 2 novembre, Marie-Hélène Calmels a rappelé, autour de la grande croix du cimetière de Saint-Ferréols, le sens profond de cette espérance chrétienne : celle de la vie éternelle.
Un peu d’histoire…
Le cimetière de Saint-Ferréols a été inauguré le 18 juin 1882, en remplacement de l’ancien cimetière situé place des Carmes. Étendu sur 25 ares, il proposait à l’époque des concessions perpétuelles à 50 F/m2, trentenaires à 20 F/m2 et temporaires à 10 F/m2.
Un règlement précisait que les plans, inscriptions et emblèmes funéraires devaient être approuvés par le maire. Lors du conseil municipal du 13 août 1882, la question de l’installation d’une croix fut évoquée : « Il serait convenable d’y songer », note le procès-verbal.
Après délibération, le conseil vota à l’unanimité l’érection d’une croix en pierre d’une valeur de 500 francs, marquant ainsi la dimension spirituelle du lieu.

